Je n'ai jamais raté un train de ma vie, j'arrive le plus souvent toujours en avance, je suis toujours la cloche qui fait la grue en attendant les autres pendant 20 minutes, en bref, je suis rarement en retard, et quand je le suis, ce n'est pas grave - par exemple, arriver 10 minutes en retard dans l'amphi, si tu n'es pas en médecine, tu peux t'en sortir sans traumatsime.
Non, mais il a fallu que je rate l'avion le jour où quelque chose d'important m'arrivait, le jour où il fallait que je fasse bonne impression, bref, le jour-j. Et c'est l'avion que j'ai raté, vous savez cette chose qu'on trouve dans les aéroports, dans lesquels vous devez vous présenter deux heures avant le décollage... comment j'ai fait? hmf
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28 juin 2007
Le jour où j'ai raté l'avion
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Thèmes 1 jour pas comme les autres, Espagne, Quand j'oublie mes neurones
25 juin 2007
Jour-j
Ou plutôt Dìa-D… ça y est ! Je pars !!!
Enfin !! c’est demain matin que je prends l’avion pour Madrid. Non, ne croyez pas que la vie est super cool pour moi, que je me paie deux mois de vacances à l’espagnole. Je ne vais pas chômer. Bon d’accord, mon job c’est fille au-pair, ce n’est pas l’usine au poulet comme ma copine S mais tout de même, s’occuper d’enfants n’est pas de tout repos, surtout quand c’est quinze heures sur vingt quatre heures… je dis ça mais je ne sais pas vraiment, ça peut être plus, ça peut être moins.
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Pourquoi Madrid ? Je n’avais pas du tout l’intention d’y aller. Je voulais progresser en anglais et donc partir au Royaume-Uni. Et puis je me suis dit que je n’étais même pas capable de dire comment je m’appelle en espagnole après cinq années d’étude ( même si depuis quatre ans je n’ai jamais ouvert un bouquin d’espagnol) donc je me suis portée candidate pour l’Espagne aussi.
Au début ça traînait et un beau jour… pfit, une dame m’a contactée, on t’aime bien, on te prend, on ne cherche même pas ailleurs ! Wow, tout d’un coup mon égo est monté en flèche vu que cette famille avait près de 200 candidates qui l’avaient contactée ! En même temps, je l’avoue, j’ai bien peaufiné mon CV. Que je suis hyperdynamique, -ouarf, ouarf, ouarf-, que j’adore jouer avec les enfants – oui 20 minutes ça va bien-, que je m’adapte trop facilement -tant qu’ils ne me font pas manger leur tortilla remplie à 95% d’huile…. Mais naaan, j’exagère, je n’ai pas triché sur mon CV mais je n’ai pas dit non plus que j’aimais rester enfermée dans ma chambre- au grand désespoir de mes parents il y a quelques années, que oui je faisais de la danse classique mais j’avais aussi plein de bourrelets et des pieds plats, que j’étais collée à l’écran de mon ordi, que je n’aimais pas et ne savais pas cuisiner. Et que je n’aimais même pas parler espagnole, hahaha !
Considérant les enfants, que je m’en fous royalement s’ils ne font pas partie de ma famille… hic… encore là j’exagère, une année j’ai fait animatrice dans un centre aéré et je me suis bien marrée.
Tout de même, une expérience comme ça, on n’en rencontre pas tous les jours. Alors ma belle-mère a bien essayé de me faire culpabiliser. De but en blanc, elle me sort : ‘’mais pourquoi deux mois’’, euh, quoi ? Oui, en gros ce qu’elle voulait dire, c’est que j’abandonnais lâchement son pauvre fils pour aller m’éclater dans le pays le plus chaud d’Europe. Elle a réussi à me faire culpabiliser. Je me suis traitée d’égoïste et de femme sans cœur. Et puis j’ai parlé à ma mère qui elle serait plus du genre à me dire, ‘’et pourquoi pas 12 mois’’…hmf. Tout d’un coup je me suis dit, flûte, mon homme je l’adore d’amour et je sais que c’est réciproque, on a des projets ensemble, c’est pas deux mois qui vont nous séparer.. enfin je veux dire, entre nous, c’est du sérieux.
Et je ne peux pas rater une telle occasion. Au-pair, c’est le job le plus cool du monde. Tu t’occupes d’enfants – et pas de poulets (elle m’a traumatisée avec ses poulets), tu te cultives en même temps, tu voyages, tu es logée et nourrie, et bon tu as un peu –un tout petit peu- d’argent de poche. Il faut juste espérer ne pas tomber sur la famille stricte où on doit prier en se levant, en se couchant, pour manger ( je me demande parfois s’ils ne remercient pas aussi le seigneur quand ils se soulagent) ou une famille psychotique où les parents partagent leur joint avec les gosses qui ne connaissent du monde extérieur que ce qu’ils voient à la télé.
J’espère que demain je verrais une famille normale, qui m’accueillera bien et qui me donne ainsi la motivation de suivre mon CV à la lettre, sinon plus. Hasta la vista.
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Thèmes 1 jour pas comme les autres, Espagne
24 juin 2007
Pourquoi blablater
Je suis une femme donc c'est normal, j'aime parler. Je parle de tout, de ce que je pense, de ce que je ressens, de ce que je vis, ai vécu, vivrai, des autres, du monde, bref, absolument tout.
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Et je parle tout le temps, enfin pas le matin quand je me lève; je suis tellement dans le gaz que devant mon café je ne peux que contempler avec béatitude le lever du jour, et si j'ai de la chance (dans cette région), le lever du soleil. Il ne faut surtout pas me parler le matin, il y en a un qui pourra confirmer. A part à l'heure du ptit dèj, je parle tout le temps, ou du moins j'aimerais parler tout le temps car c'est vrai qu'il y a des situations impossibles, en cours déjà, oui forcément -quoique ça ne m'empêche pas tellement-, pendant une cérémonie, de mariage, d'honneur et je ne sais quoi que l'homme a inventé pour ne pas s'ennuyer... mais au final où on s'ennuie à mourir.
Et je parle partout. Même dans le lit, au grand regret de mon être aimé qui estime que le lit ne sert qu'à dormir ou à faire l'amour (dans cet ordre de priorité). Même dans mon sommeil je parle! Lui ça le fait rire, je discute quand je dors, si, si, je dis-cute.
Non, je ne peux m'arrêter. Et donc le problème c'est que j'ai l'impression d'être la seule qui aime parler. Ah non, j'ai une amie qui est plus bavarde que moi, tellement bavarde qu'on sort à 18h et quand je rentre chez moi je vais me coucher. Et pourtant, elle et moi n'avons pas une vie beaucoup plus intéressante que les autres, enfin je ne pense pas. Alors que racontons-nous? Bon elle, ce n'est pas difficile ce sont souvent des commérages. Je connais plus la vie de ses connaissances, que je n'ai jamais vues, que la vie de mon homme. En même temps, c'est bien connu, les hommes ne parlent jamais. Alors de temps en temps je découvre encore des choses à propos de lui. Ah au moins on ne s'ennuie pas, me direz-vous, mais en fait, pour une bavarde, un homme silencieux, c'est terrible. Quoique d'un autre côté, c'est moi qui parle. Donc je fais mon petit monologue tranquillement - comme je le fais maintenant d'ailleurs- je ne lui demande rien (j'essaie) et bon je continue de parler.
Mais donc, disais-je, qu'ai-je à raconter?
...
Je ne peux même pas dire moi-même, c'est un flot de paroles qui se déverse, que je ne peux réprimer. Ne cherchez pas à savoir s'il y a des troubles psy derrière tout ça. Je parle et c'est tout. Et comme je commence à soûler mon entourage, j'ai décidé de me défouler on-line! Toc
PS : ma mère aussi parle beaucoup, serait-ce héréditaire?
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Thèmes Le pourquoi du comment