Les hommes sont-ils vraiment de grands enfants ? On a souvent tendance, nous les femmes, à ne pas faire confiance aux hommes. Surtout si, comme moi, on a un père, qui vraiment, ne se comporte pas tout à fait comme un adulte responsable. Pourtant, j’ai un autre modèle, mon beau-père, qui est véritablement l’homme de la maison, sur qui on peut compter. Mais ce genre d’hommes n’est-il pas en voie de disparition ? Ou mon beau-père est-il une exception ?(e suis si contente pour ma mère si c’est le cas !)
Mon Jules à moi, je l’ai toujours considéré plus comme un enfant que comme un adulte. Bon vous me direz, on est encore jeunes et pas encore dans la vie active. Mais ayant quitté le cocon familial depuis quelques années maintenant, sûrement que l’on est plus grand que petit ?
Le problème avec notre couple, c’est que sa mère l’a toujours beaucoup protégé, lui a lavé et lui lave encore son linge, lui a fait et lui fait encore son lit, c’est même elle qui lui a nettoyé son appartement avant de le rendre au propriétaire l’an dernier, qui lui achète encore des caleçons…. Moi au contraire, mes parents, même si très présents, m’ont toujours habitué à une parfaite autonomie. Je n’ai pas eu besoin d’eux pour chercher un appart, faire les papiers, ouvrir des comptes bancaires. Je suis une femme complètement indépendante, dans la mesure où mon jeune âge le permet.
Alors vous imaginez bien l’angoisse quand lui et moi nous sommes installés ensemble il y a quelques mois. J’avais l’impression que je devais m’occuper de tout, dans la mesure où j’étais là évidemment, et si ce n’était pas le cas, ses parents étaient là pour l’assister…
Combien de fois lui ai-je reproché de ne pas prendre d’initiative, de ne pas s’occuper des papiers, de ne pas nous prendre en charge de façon générale. A part payer le loyer, il n’a rien fait, ou du moins rien fait spontanément. Il a toujours fallu que je sois derrière lui, à lui dire de faire ceci et celà, à lui demander s’il a fait et finalement à le vérifier, sinon à le faire à sa place…
Mais j’avoue qu’il a fait des progrès ces derniers mois. Il a mûri. La PS2 ne compte plus autant…
Et cette semaine je suis à Londres et je n’ai pas eu le temps de faire le courier pour envoyer le préavis. Et c’est ce soir, en apprenant qu’il s’était chargé non seulement d’envoyer mais aussi de rédiger la lettre tout seul, sans mon aide, je me suis posée la question : le problème ne viendrait-il pas de moi ?
C’est vrai, j’ai du mal à déléguer, j’aime tout contrôler et peut-être ainsi ce n’est pas lui l’irresponsable mais moi qui ne fais confiance à personne à part mes parents. Est-ce que c’est de savoir qu’il a rarement pris ses responsabilités dans le passé qui me pousse à être méfiante ou est-ce moi qui suis par nature méfiante et perfectionniste ?
Dans tous les cas, je réalise que je dois juste lui laisser un peu d’espace, lui laisser une chance de s’émanciper. Il en est capable. Et je sens que je peux être capable de lâcher du leste aussi car sincèrement, je me suis sentie soulagée de ne pas avoir à faire cette lettre moi-même. Je pense que je peux vraiment compter sur lui, il faut juste que j’essaie d’être plus relaxe.
Maintenant que je sais que j’ai un homme à la maison, let’s enjoy my holidays !
28 février 2008
Boy to man
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Séisme à Londres !
L’incroyable ce n’est pas qu’il y ait eu un séisme, mais c’est la magnitude de ce séisme. En effet, le sud-est de l’Angleterre est régulièrement secoué mais en général de façon imperceptible. Par contre 5,3 de magnitude, on n’avait pas ressenti ça depuis près de 30 ans
Le plus incroyable pour moi, c’est que ce n’est pas la première fois que j’assiste à un tremblement de terre dans un lieu où normalement, on ne s’en rend pas compte : l'été dernier j’ai cru que le mur de la maison allait tomber sur moi…et j'étais à Madrid !
Déjà il y a dix ans, il y avait eu un grand et surtout long séisme : j’avais eu le temps de me lever quand j'ai commencé à avoir le vertige, me retourner et voir le lit bouger de quelques mètres dans ma case, de voir le sol vraiment trembler et de courir jusque la plage 500 mètres plus bas, avant que le séisme soit terminé. C'était en Croatie, où j'étais alors en vacances donc c’est plus fréquent dans cette région, mais quand même ! les chances d’en sentir un ne sont pas énormes.
Serait-ce un signe quelconque?? :s
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Donc hier soir, je suis allée me coucher assez tôt, vers 22h30, ms, je n’arrivais pas à dormir, passé minuit, j'étais tjrs réveillée (aurais-je pressenti l'événement?)
Et tout d'un coup, mon lit s'est mis à secouer, pas très fort, mais assez pour m’alerter. J’ai cru que ça avait duré au moins 1 minute
En fait, cela s’est passé pendant 10 à 15 secondes, mais quand on ne comprend pas ce qui arrive, ça semble très long.
Passées les premières secondes de surprise, est venue la frayeur. Je ne comprenais vraiment pas et je ne pouvais plus bouger.Ainsi je suis restée immobile, les yeux fermés, pendant que mon lit allait de droite à gauche sans interruption.
Finalement, ça s’est arrêté, et sans imaginer que ça pouvait être un tremblement de terre, je me suis mise à penser que peut être le voisin d’en dessous avait soudainement bougé un meuble. Ca ne me perturba pas plus que ça, une fois assurée qu’il n'y avait plus de secousse, j’ai dû m’endormir a peine une demi-heure après.
Le lendemain cependant après avoir regardé the changing of the guard à Buckingham palace (à voir !), quelle ne fut pas ma surprise de voir les titres de timesonline : Earthquake hits Britain, 5.3 magnitude.
Pourtant ils disaient que ça ne touchait pas Londres. Mais après quelques recherches, j’ai trouvé des témoignages de Londoniens : je n’étais pas folle, ou hypersensible : l'ampleur était telle que Londres aussi avait été touchée.
Ca n’avait même pas reveillé mon amie G et son compagnon qui dormaient en dessous de ma chambre. Eux qui doutaient de moi quand je leur ai raconté que j’avais senti la secousse même à Londres!
Je ne sais pas si je veux aller au Japon un jour…. Mes chances ne sont pas de 50% mais de 80% que j’assiste à un séisme, et là-bas, il n’y a pas que les meubles qui bougent, les routes aussi!
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Thèmes 1 jour pas comme les autres
27 février 2008
De la xénophilie
Ayant voyagé pas mal dès mon enfance, j'ai pu remarqué que, en tant que touriste, on est toujours bien accueilli à l'étranger. On est des immigrés mais des immigrés plus que provisoires, les indigènes sont donc plus qu’enclins à nous accueillir pourvu qu’on ne retourne pas la ville et qu’on dépense beaucoup d’argent dans des bols ou des sacs à l’effigie du pays.
Les natifs semblent beaucoup plus tolérants envers les touristes, qu’envers leurs propres compatriotes. Et c’est quelque chose qui m’a toujours étonné. Pourquoi ne sommes-nous pas aussi sympas avec nos voisins qu’avec de parfaits étrangers, au sens propre du terme?
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Dans le bus ou le metro, nous ne parlons à personne. Les natifs, les autochtones, ne se parlent pratiquement jamais entre eux, si ce n’est les vieilles personnes à la boulangerie qui parlent toujours du temps ou de la belle époque révolue. Les autochtones ne se regardent même pas.
Par contre, il suffit qu’un natif entende une langue étrangère pour qu’il lève la tête de son trottoir bien-aimé. Enfin pour un peu qu’il ait jugé que ces étrangers là ne sont pas des immigrés residents mais bien des touristes.
Ce qui est amusant, c’est que les natifs veulent toujours parler avec le touriste, dans la langue du touriste. Certes ce peut être pratique pour le pur touriste qui ne sait parler que sa langue natale. Mais cela frustre grandement le touriste qui, même timide, est excité à l’idée de parler dans une langue étrangère. Et le natif se retrouve frustré à son tour, quand, ayant repéré un touriste, celui-ci se met à parler sa langue.
Outre le désir de mettre en pratique ses cours de langues, le natif est entraîné par une curiosité incontrôlable envers le touriste. Pour un peu que ce soit une belle femme, et c’est carrément l’excitation.
Au final, pour le Français qui voyage, il se retrouve avec plus d’amis espagnols, anglais, brésiliens, que d’amis français. Tout ça parce que son voisin français dans le bus préfère parler avec la jolie blonde allemande qui est en vacances à Paris.
Je ne reproche à personne de vouloir jouer au copain avec les touristes. Mais si on pouvait être souriant, et ouvert à la discussion avec nos propres compatriotes, ne serait-ce pas tout aussi bien ? Ce n’est pas parce que qqn est du même pays, qu’il est inintéressant, on a beaucoup de choses à apprendre les uns des autres, et beaucoup peut nous être apporté si nous apprenons à écouter nos voisins… et pas seulement les Japonais qui demandent une photo !
Finalement les associations décrient la xénophobie. Mais il me semble qu’on pourrait aussi accuser la compatriophobie.
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Thèmes Le pourquoi du comment
24 février 2008
La danse des oiseaux...ma-gni-fique
Ce spectacle m'a bouleversé... j'en avais déjà vu chez moi à l'automne mais rien de comparable.
Ne vous fiez pas au côté documentaire, restez jusqu'au bout, ça vaut l'coup! (environ à 2mn ça commence vraiment à être beau)
Au départ, c'est un peu effrayant et au fur et à mesure, ça vous transporte... j'en ai eu les larmes aux yeux vers la fin.
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Thèmes Dream girl
Sexe et meurtre
Cette semaine, un Britannique a été condamné pour le meutre de 5 prostituées à Ipswich (Suffolk, sud-est de l'Angleterre).
Ce n'est pas la première fois que des prostituées sont victimes de meurtre, et il est sûr que bien plus d'affaires ne sont pas révélées. Mais à chaque affaire médiatisée, les mêmes questions ressurgissent. Entre autre, LA question que l'Europe se pose : doit-on légaliser les bordels? Ou simplement légaliser la prostitution?
J'ai toujours été pour. Je me suis toujours dit que légaliser les bordels permettrait de :
-empêcher la prostitution de rue qui est le théâtre de bien de drames : meurtres, entre autres, mais surtout viols, trafic de filles (proxénétisme) et trafic de drogues
-encadrer les femmes qui sont prostituées par choix
-les protéger contre les malades et pervers en tout genre qui sont à l'abri dans leur voiture, ou au coin d'une rue
-les protéger contre les maladies en contrôlant le port du préservatif
Mais j'ai lu récemment un article dans timesonline (...). Il constatait que le quartier rouge, aux Pays-Bas, n'était pas beaucoup plus sûr que la plupart des quartiers de putes d'Europe. C'était même le petit paradis des traficants.
On peut se demander en outre si vraiment il existe des prostituées qui ont fait ça par choix. C'est plutôt la conjoncture qui les a menées là, où l'argent se fait aussi facilement que d'écarter les jambes.
Mais le milieu reste le même : peut-être avec un peu moins de violence, mais toujours avec autant de situations précaires voire écoeurantes, d'hommes bizarres, de fatigue corporelle et de lassitude.
J'ai regardé 2, 3 reportages sur les bordels, en Belgique, au Nevada (USA) : au début tout est rose, mais toujours à moment donné, on découvre la situation psychologique de ces filles, et les vraies raisons qui les ont poussées à faire ce métier. Toutes rêvent de partir un jour ou l'autre, une fois qu'elles se seront fait assez d'argent.
Il est vrai que si ce ne sont pas les bonnes raisons, l'amour des hommes (:s), l'amour du sexe, l'amour de plaire, qui entraînent les filles dans ce milieu, alors on ne peut pas dire qu'elles l'ont fait par choix.
Peut-on remettre pour autant totalement en cause la légalisation des bordels? L'encadrement ne permettrait-il pas quand même d'empêcher des jeunes femmes de se faire tuer, parfois impunément?
Le crime de rue ne sera pas éradiqué complètement, il y a toujours une économie underground, mais au moins, on pourrait penser que sur les millions de jeunes femmes prostituées, on puisse en sauver quelques unes...|
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