Later that day I got to thinking about relationships... But the most exciting, challenging and significant relationship of all is the one you have with yourself. And if you find someone to love the you you love, well, that's just fabulous. 
Carrie Bradshaw

15 septembre 2007

Et après...

Guillaume Musso

A 8 ans, Nathan est entré dans le tunnel lumineux de la mort imminente. Plongeant dans un lac pour aider une fillette, l'enfant s'est noyé.
Arrêt cardiaque, mort clinique. Et puis, contre toute attente, de nouveau, la vie.

Vingt ans plus tard, Nathan est devenu l'un des plus brillants avocats de New York. Il a tout oublié de l'épisode traumatisant. Il a même fini par épouser le petite fille du lac, Mallory....
...
Mais Nathan ignore que ceux qui reviennent de l'autre côté ne sont plus tout à fait les mêmes (..)
Il est temps pour lui de découvrir pourquoi il est revenu.


J'ai beaucoup aimé ce roman. Beaucoup de suspens; d'ailleurs, étant de nature impatiente, même dans mes lectures, j'ai eu beaucoup de mal à me retenir de sauter des lignes. Il peut y avoir donc des moments, même rares, un peu longuets.
Mais le final est brillant et l'histoire, un peu mystique, est accrocheuse.

12 août 2007

S’installer ensemble

En septembre, on saute le pas. Mon doudou et moi s’installons ensemble, au bout de cinq ans de relation plus ou moins tumultueuse et alors qu’on est au début de nos vingtaines.
Pour moi, c’est un saut à l’élastique. De ce fait, chercher un appartement revêt une importance historique.
Cependant, cela ne signifie pas autant pour lui. Bon d’accord, je suis partie deux mois en Espagne, ce qui fait que actuellement, celle qui ne peut rien faire pour chercher un appart, c’est moi. Mais bon, on en avait parlé avant et il était super motivé pour le chercher tout seul, aidé s’il le faut de ses potes. Ça c’était en juillet.
Depuis, ça fait deux semaines qu’on est en août, qu’il travaille toujours autant et qu’il me dit qu’il est fatigué. Il m’avait quand même promis d’appeler activement les numéros que MOI j’ai cherché et de prendre des rendez-vous pour le samedi, hier.
Résultat, je l’appelle hier soir, toute excitée à l’idée de ce qu’il va me raconter.
« -Alors mon chéri, qu’est-ce que ça a donné ?
-De quoi ? »
Hm, ça commence bien. Est-ce qu’il est au courant que ça fait une semaine qu’on ne parle que d’un sujet au téléphone ?
« -T’es à Rennes là, t’as visité des apparts.
-Non. Je suis chez moi. »
Je reste bouche bée. Mais il ne peut pas le voir. Je lui demande pourquoi, s’il avait appelé les 15 numéros
« Non, j’en ai appelé cinq. »
Honnêtement, quel est l’intérêt de n’en appeler que cinq ? Pourquoi pas tout d’un coup, histoire d’augmenter sa chance ?
Et pis il rajoute : « de toute façon, je n’avais pas envie d’aller à Rennes. »
Il doit rigoler. Envie ? envie ? non mais parce que tu crois que tu dois avoir envie d’y aller ?????
C’est une obligation, tu m’entends ? ET notre appart ? Et nous, notre vie ? Et notre amour ?

J’avais rêvé que ce soit un rêve, cette recherche d’appart. Ça s’est tourné un conflit où j’ai remis beaucoup de choses en question parce que monsieur était fatigué (il n’est pas fatigué pour voir ses potes jusque dans la nuit) et en plus il me reproche presque d’être à Madrid maintenant.
Si cela commence comme ça, est-on vraiment prêt à s’installer ensemble ? J’aurais mieux faire de dire que je prends mon appart toute seule et je l’aurais cherché toute seule comme une grande à mon retour, en une semaine, avant la rentrée.
Et lui, tant pis pour lui.

11 août 2007

Ay, maman


C'est une famille espagnole mais je suppose qu'on en trouve comme ça partout. Je ne sais pas si c'est un drame ou une comédie, ça me paraît parfois ahurissant, parfois amusant. Ça a commencé un après-midi au début du mois de juillet – enfin, je suppose que ça a commencé bien avant… Imaginez-vous un petit bout de chou de 20 mois environ…bon, petit bout de chou assez monstrueux en vérité – la première semaine avec lui, je me suis retrouvée avec des croûtes et des rougeurs sur le visage et les bras ? Ne dit-on pas que les enfants sont naturellement innocents et angéliques … ben lui c’est plutôt l’antéchrist. Enfin, je m’éloigne du sujet…quoique cela montre que, plus qu’une petite créature à protéger, c’est un futur kamikaze.
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9 août 2007

J’veux du pain

Je lance un appel à l’aide. JF, 22 ans, cherche pain désespérément.
Non, ce n’est pas une blague. Ici, le matin, je deviens folle. Avec mon café ou mon chocolat au lait, je me gave de biscuit. Ce n’est pas qu’ils sont mauvais mais j’aimerais un toast avec du beurre dessus. Un toast de pain. Du vrai pain. Pas de ce pain dur et bizarre qu’ils me servent le soir pour manger avec la sauce. Cette sorte de pain où l’extérieur t’abîme les dents et l’intérieur insulte les papilles de ta langue. Je veux du vrai pain, seul comme j’en ai mangé en France. Je pensais que le mythe du pain français n’était que ça, un mythe. Mais non. Pour avoir pas mal voyagé, je confirme que le pain français, c’est le meilleur. Je ne suis pas chauviniste (quoique je pourrais le devenir à force d’être ici).

Seulement jusque là, cela ne m’avait pas marqué parce que mon plus long séjour à l’étranger a duré trois semaines, aux Etats-Unis, et leur pain n’était pas si mauvais.
Mais ici, je craque. Plus d’un mois sans manger un bonne baguette bien moelleuse ou croquante juste comme il le faut. Et leur pain ici n’est vraiment pas bon - c’est le pire que j’ai mangé après le pain italien… les méditerranéens seraient-ils piètres boulangers ?
Je rentre dans un peu moins d’un mois. Mon avion atterrira à Beauvais à 8h du matin. La première chose que je ferai en sortant de l’aéroport ? Chercher une boulangerie.
Vive le pain français.

5 août 2007

Une thérapie à la mode

Je reviens à l’instant de shopping. J’ai acheté quelques jeans et des tops. Quoi de plus banal pour une nana de 22 ans que d’aller acheter des fringues, accompagnée d’une autre minette, à papoter toute l’après midi dans le centre commercial ?
Mais pour moi, cette partie shopping est loin d’être banale. Car en trois semaines, c’est le quatrième après midi entier que je passe dans les magasins, moi qui d’habitude n’aime pas les faire – ça me donne mal au crâne et me bousille le dos. En tout et pour tout, je dois passer 2h par mois dans les boutiques en temps normal. Là j’ai cumulé 15h en moins d’un mois.
Et qui dit cumul de boutique, dit cumul d’argent dépensé. Forcément. Parce que je ne suis pas le genre de fille qui peut simplement se balader dans les rayons. Non, si je sors faire du shopping, c’est pour acheter. Appelez ça de la compulsion si vous voulez, moi j’y ai pensé, et j’ai décidé que c’était ma thérapie.

Ma thérapie parce que je suis mal depuis trois semaines et que le fait de retourner à la maison chargée de paquets de vêtements me fait un bien fou. Je ne peux pas expliquer pourquoi. Je suis devenue une obsédée des fringues. Pire, je suis devenue une obsédée de la mode, moi qui, étant normale et dans la moyenne, n’ait jamais été une fashion victime. Obsédée c’est –à-dire que sur Internet, je regarde tous les sites de fringues,je parcours même les blogs. Une fois, je n’en ai pas dormi de la nuit. Après je parcours les boutiques et, une fois revenue des boutiques, je réessaie encore cinquante fois mes pantalons nouvellement achetés. Et une fois que j’ai fini, je pense à ce que je pourrais acheter la prochaine fois. Et pendant quatre jours je me couche tous les soirs, impatiente d’être le cinquième jour, jour de congé, quand je pourrais aller au centre commercial. Ça fait trois semaines que je suis comme ça et je n’en démords pas.
Je crois que j’ai une nouvelle garde robe, toute faite ici à Madrid. Je n’ai aucune idée de comment je vais faire pour l’emmener en France, vu que je n’ai pris qu’un bagage, sur lequel déjà j’étais montée pendant un quart d’heure pour pouvoir le fermer à l’aller !

En même temps je ne m’inquiète pas trop. En effet, j’achète plein de trucs, comme ça mais je ne garde pas tout. Ma méthode : je parcours chaque rayon un par un, je pioche toute les fringues que j’aime, je les essaie, je fais une sélection et j’en achète environ le tiers. Et sur ce tiers que je ramène à la maison, que je réessaie – je me prends même en photo avec, pour voir le véritable effet que ça fait !-la moitié va retourner dans le paquet avec le ticket en attendant la prochaine fois que je descende en ville. En fait, quand j’y réfléchis, c’est une excuse pour pouvoir retourner faire les magasins….J’achète des fringues que je n’aime pas vraiment, exprès, en sachant qu’il y a 50% de chance que je ne les garde pas. Ces vêtements vont être échangés par d’autres, plus une nouvelle tournée de fringues, et hop c’est reparti, parcours des rayons, essayage, tri…

C’est ma thérapie pour ne pas penser. Pour ne pas penser que je me sens seule et que je veux revoir ma famille et mon homme. C’est aussi ma thérapie pour sortir un peu de cette maison où je commence à étouffer… d’accord, il y aussi les musées et la découverte de la ville mais à la fin, je ne reviens avec rien à la maison, ce qui ne me donne pas la sensation d’Être comblée. Et puis ce n’est pas aussi excitant, c’est bien beau de se culturer mais à quoi ça me servira quand je reviendrai en France…. Tout le monde s’en fiche du museo del Prado. Mais tout le monde ne s’en fiche pas de la nouvelle paire de Manolo que je porte. C’est déprimant cette futilité je sais. Mais justement. C’est cette superficialité qui me permet de tenir. De m’évader un peu. Cesser d’être intelligente pour cesser de se retourner le cerveau à trop penser. Je préfère être insomniaque à chercher des idées d’habits dans le magasine Elle, que de ne pouvoir dormir parce que je déprime.

Bon, je ne tarde pas, il faut que je fasse mon petit défilé devant mon appareil numérique. Et que je décide de ce que je vais rendre quand j’irai faire du shopping la semaine prochaine !

3 août 2007

Boire peut être dangereux pour la santé, hic

Je ne suis pas alcoolique mais forcément, quand il y a une soirée, quand je sors en boîte, quand je sors au resto, j’aime boire. Il faut cependant souligner que je ne bois pas comme un trou, je n ‘ai pas l`habitude d’être bourrée. Au bout de trois verres, j’ai eu ma dose (disons trois verres de vodka pomme ou deux verres de vin).
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29 juillet 2007

Métro de Madrid : mode d'emploi

Depuis que je suis à Madrid, j’ai pris le métro plus de fois en trois semaines que durant les 21 années précédentes de ma jeune vie. Le seul métro que j’ai connu était celui de Paris et j’en ai une sainte horreur : il est moche, il sent mauvais, il est sale, les gens sont des bourrins et j’ai l’impression de traverser un monde parallèle par une porte à la Stargate à chaque fois qu’il démarre.
Par comparaison, le métro de Madrid est pas mal fichu, il y a l’air conditionné donc adieu la chaleur et adieu les odeurs et les madrilènes sont des gens raisonnables, même envers les touristes. Et pourtant, le métro de Madrid peut être bourré à craquer, même à deux heures du matin. Mais comme on s’y sent pas trop mal, qu’on n'a pas l’impression d’être dans une cage à lapin pas lavé depuis 3 mois, l’ambiance est généralement sympa. On se sent même en sécurité. Quand les gens vous regardent, on n’a pas l’impression qu’ils veulent vous tuer pour avoir oser entrer dans le wagon. Il y en a qui sourient même.
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20 juillet 2007

Ma seconde vie

Avant de venir à Madrid, je me suis commandée un i-pod pour pouvoir écouter ma musique même à l’étranger. Depuis, j’ai une seconde vie.
Il y a ma première vie, celle de toujours, celle de tous les jours, celle qui m’oblige à boire, à manger, à aller aux toilettes, celle qui me stresse, qui me fait rire. Bref, comme tout le monde ma vraie vie.
Et puis il y a ma seconde vie, celle qui apparaît quand je mets les écouteurs à mes oreilles. Tout d’un coup, je me transforme, ou plutôt, ce qui se passe à l’extérieur se transforme. Je ne le vois plus pareil. Tout se déroule comme dans une série télévisée. Avec la musique de fond, les gens changent, les couleurs changent, les évènements changent. Prendre le métro revêt maintenant un caractère romantique. Sortir les cheveux dans le vent un caractère glamour. Attendre sous la pluie un caractère dramatique.

Je décide de voir que ce que je veux voir, selon la chanson qui tourne dans ma tête. The reason de Hoobastank me fait croire qu’il y a un homme qui court derrière le bus pour essayer de me rattraper et que je vais avoir un accident et qu’il va me sauver. Switch à la nouvelle interprétation de Mad World et je vois tous les enfants que je croise comme des victimes. Maroon 5 et son ‘’She will be loved’’ et je connais l’histoire romantique et tragique de la jolie fille qui se tient debout devant moi. Petit changement de ton, Lily Allen, et moi aussi je smile, et je smile à tout le monde, et je smile à la fenêtre, et je smile au bitume. Et j’ai envie de sautiller.
Quand je suis dans mon lit ou à la fenêtre d’une voiture, je m’invente mes vies comme on invente une histoire pour enfants. Un soir je serai la future reine d’Angleterre grâce à Other Side of the World. Un autre soir je serai une adolescente entre deux amours avec Chasing Cars. Je meurs même avec What goes around et je ressuscite au rythme de Sway de Bic Runga. Je suis tout, partout, avec mille amours et mille désirs, j’ai les yeux gris, les cheveux bleus, je suis parfaite, ou pas, quelle importance, dans ma seconde vie, même si elle finit mal, il n’y a jamais d’erreurs.
Ma meilleure seconde vie : Chanson Triste. La voix de Carla Bruni me fait vibrer et j’y suis vraiment là, quelque part, je ne sais où, entre rêve et réalité, ma réalité à moi. Je ne veux pas me réveiller. ‘’Trois fois rien de nos vies, trois fois rien comme cette mélodie, hmm, hmm’’…..

Chanson de mes amours : Sway, The Perishers
Chanson de mes victoires : Glorious, Andreas Johnson
Chanson de ma mort : Everytime, Britney Spears
Chanson des cheveux aux vents : Quelqu’un m’a dit, Carla Bruni
Chanson d’images défilantes vues d’un wagon de métro : Mad World, Michael andrew
Chanson pour rouler à moto : Relax, Mika
Chanson de mon mariage : Cannon Ball, Damien Rice
Chanson d’une dispute : Breathe me, Sia
Chanson de clips : What goes around, Justin Timberlake
Chanson d’un baiser : Lovefool, the Cardigans
Chanson pour se prendre la main : All good things, Nelly Furtado
Chanson d’un film en noir et blanc : Le plus beau du quartier, Carla Bruni
Chanson pour rouler dans un taxi à New York : Chasing cars, Snow Patrol
Chanson pour marcher sous la pluie : Orchestra, The Servant
Chanson pour être belle : She will be loved, Maroon 5
Chanson pour contempler la vallée : Universe and U, KT Tunstall
Chanson pour vivre : Hallelujah, Rufus Wainwright
Chanson pour être heureux : je vous donne ma play-list ?

16 juillet 2007

Le cauchemard du téléphone


Hier, il m’est arrivé une chose horrible. Mon portable s’est déchargé.
S’il y a bien une chose qui est stressant quand on possède un téléphone mobile, c’est qu’il n’ait plus de batteries alors qu’on n'est pas chez soi. Un mobile, c’est tellement utile. On peut appeler quand on veut où on veut. Mais surtout, aujourd’hui, on peut prendre des photos, écouter de la musique, télécharger des jeux. Bref, le mobile a remplacé la cigarette : quand on ne sait pas quoi faire de ses mains, hop, on sort son téléphone et on revoit pour la énième fois tous les noms de son répertoire.
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10 juillet 2007

Happy is the man who forgets what he cannot change

La vie ici est vraiment tranquille. La famille pour laquelle je travaille en tant que fille au-pair possède une petite maison dans une petite résidence composée de onze autres petites maisons toutes identiques, formant un rectangle. A l’intérieur de ce rectangle, un petit jardin avec une piscine commune. On est en Espagne, il ne fait généralement pas moins de 30 degrés à cette époque donc la piscine c’est le must.
Oui mais voilà.
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1 juillet 2007

Neuf semaines et demi

Jusqu’alors je n’y avais pas pensé. Mais voilà que cela fait près d’une semaine que je suis en Espagne, bien installée et heureuse comme une sainte, loin de lui et donc loin de… pouvoir avoir des rapports. Je sais que pour certaines la distance n’est pas un problème, elles trouvent toujours un indigène pour combler leur désir et ça ne les gêne pas de revenir ni vu ni connu, s’allonger après pour le soi-disant être aimé. Je ne suis pas de celles-là.
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28 juin 2007

Le jour où j'ai raté l'avion


Je n'ai jamais raté un train de ma vie, j'arrive le plus souvent toujours en avance, je suis toujours la cloche qui fait la grue en attendant les autres pendant 20 minutes, en bref, je suis rarement en retard, et quand je le suis, ce n'est pas grave - par exemple, arriver 10 minutes en retard dans l'amphi, si tu n'es pas en médecine, tu peux t'en sortir sans traumatsime.
Non, mais il a fallu que je rate l'avion le jour où quelque chose d'important m'arrivait, le jour où il fallait que je fasse bonne impression, bref, le jour-j. Et c'est l'avion que j'ai raté, vous savez cette chose qu'on trouve dans les aéroports, dans lesquels vous devez vous présenter deux heures avant le décollage... comment j'ai fait? hmf
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25 juin 2007

Jour-j


Ou plutôt Dìa-D… ça y est ! Je pars !!!
Enfin !! c’est demain matin que je prends l’avion pour Madrid. Non, ne croyez pas que la vie est super cool pour moi, que je me paie deux mois de vacances à l’espagnole. Je ne vais pas chômer. Bon d’accord, mon job c’est fille au-pair, ce n’est pas l’usine au poulet comme ma copine S mais tout de même, s’occuper d’enfants n’est pas de tout repos, surtout quand c’est quinze heures sur vingt quatre heures… je dis ça mais je ne sais pas vraiment, ça peut être plus, ça peut être moins.
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24 juin 2007

Pourquoi blablater

Je suis une femme donc c'est normal, j'aime parler. Je parle de tout, de ce que je pense, de ce que je ressens, de ce que je vis, ai vécu, vivrai, des autres, du monde, bref, absolument tout.
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23 juin 2007

De l’art de créer un blog

Wouf. Je peux enfin m’étaler sur mon lit, poser ma tête sur l’oreiller et dormir. Il est bientôt cinq heures du matin, demain je dois me lever tôt, je suis naze. J’ai beaucoup travaillé…
Tout ça pour un fichu blog que personne ne va lire!

Enfin j’espère qu’on va le lire, mais je sais que ce ne sera pas de si tôt. Il faut donc encore faire le travail de la pub, et après il faudra le tenir un jour. Mais pourquoi j’ai créé un blog. En plus, franchement, c’est au moins le dixième que je crée… les autres sont perdus quelque part dans le filet Internet, lus par personne, ni même par moi, diaries à jamais oubliés comme une bouteille à la mer qui ne retrouvera jamais la plage.

Je dis non ! Celui-là tiendra ! Je travaillerai d’arrache-pied ! … Je le commence là et j’ai tout l’été pour écrire mais.. aurais-je le temps quand septembre viendra ? J’aurai déjà assez bien de boulot.
Peut-être que je devrais déjà laisser tomber, que les sept dernières heures passées à trouver le bon site, la bonne mise en page, l’inspiration n’ont finalement servi à rien. Et que demain je vais le haïr quand mon réveille va sonner.
Non parce que vraiment, c’est quelque chose de vouloir créer un blog. On a tout un tas d’idée, oui je vais faire ça, puis ça, mais concrètement. Ben concrètement (excusez le ben, c’est si naturel d’où je viens) c’est la galère parce que les sites où tu peux créer des blogs te propose des thèmes à dormir debout – j’ai trouvé un thème c’était la banane… honnêtement, est-ce que je peux parler de mes expériences de jeunes femmes avec une banane ? C’est dommage car la mise en page n’était pas si mal. Et puis une fois que tu as trouvé le thème qui te plaît et bien c’est la mise en page qui est lamentable. Et tu dois essayer 30 fois des couleurs différentes, des modes de textes différents, où tu vas bien pouvoir mettre cette colonne, cette catégorie etc... Et au final, tu te retrouves avec un blog, tu ne sais même pas de quoi parler. Par exemple, je n’arrive pas à croire que je fasse un post sur la manière de créer un blog….
En plus, c’est le 15 milliardième blogs créés sur cette planète et si rien que mon homme le lit, je serais stupéfaite. Sur un des blogs que j’ai créé il y a quelques mois, j’ai eu 30 visites en un mois. J’étais super contente…jusqu’à ce que je calcule que 26 était les miennes et une d’une copine. Je remercie chaleureusement les trois anonymes.

En bref, comme il est cinq heures du matin et que j’ai le cerveau lessivé, que je fais une overdose –déjà- aux blablablas, je préfère me reposer et qui vivra verra. Qui sait, un jour je terminerai dans les chroniques du timesonline- l’espoir fait vivre, ne dit-on pas ?