Later that day I got to thinking about relationships... But the most exciting, challenging and significant relationship of all is the one you have with yourself. And if you find someone to love the you you love, well, that's just fabulous. 
Carrie Bradshaw

24 février 2008

Sexe et meurtre

Cette semaine, un Britannique a été condamné pour le meutre de 5 prostituées à Ipswich (Suffolk, sud-est de l'Angleterre).
Ce n'est pas la première fois que des prostituées sont victimes de meurtre, et il est sûr que bien plus d'affaires ne sont pas révélées. Mais à chaque affaire médiatisée, les mêmes questions ressurgissent. Entre autre, LA question que l'Europe se pose : doit-on légaliser les bordels? Ou simplement légaliser la prostitution?


J'ai toujours été pour. Je me suis toujours dit que légaliser les bordels permettrait de :

-empêcher la prostitution de rue qui est le théâtre de bien de drames : meurtres, entre autres, mais surtout viols, trafic de filles (proxénétisme) et trafic de drogues


-encadrer les femmes qui sont prostituées par choix
-les protéger contre les malades et pervers en tout genre qui sont à l'abri dans leur voiture, ou au coin d'une rue
-les protéger contre les maladies en contrôlant le port du préservatif

Mais j'ai lu récemment un article dans timesonline (...). Il constatait que le quartier rouge, aux Pays-Bas, n'était pas beaucoup plus sûr que la plupart des quartiers de putes d'Europe. C'était même le petit paradis des traficants.

On peut se demander en outre si vraiment il existe des prostituées qui ont fait ça par choix. C'est plutôt la conjoncture qui les a menées là, où l'argent se fait aussi facilement que d'écarter les jambes.
Mais le milieu reste le même : peut-être avec un peu moins de violence, mais toujours avec autant de situations précaires voire écoeurantes, d'hommes bizarres, de fatigue corporelle et de lassitude.
J'ai regardé 2, 3 reportages sur les bordels, en Belgique, au Nevada (USA) : au début tout est rose, mais toujours à moment donné, on découvre la situation psychologique de ces filles, et les vraies raisons qui les ont poussées à faire ce métier. Toutes rêvent de partir un jour ou l'autre, une fois qu'elles se seront fait assez d'argent.

Il est vrai que si ce ne sont pas les bonnes raisons, l'amour des hommes (:s), l'amour du sexe, l'amour de plaire, qui entraînent les filles dans ce milieu, alors on ne peut pas dire qu'elles l'ont fait par choix.

Peut-on remettre pour autant totalement en cause la légalisation des bordels? L'encadrement ne permettrait-il pas quand même d'empêcher des jeunes femmes de se faire tuer, parfois impunément?
Le crime de rue ne sera pas éradiqué complètement, il y a toujours une économie underground, mais au moins, on pourrait penser que sur les millions de jeunes femmes prostituées, on puisse en sauver quelques unes...|

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